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Le tandem est une formidable machine.
Qui dit machine, dit entretien, et parfois aussi, usure, ou casse…

Quand je me plonge dans mes souvenirs, je m’aperçois qu’à chaque voyage que nous avons fait, nous avons rencontré l’un ou l’autre petit problème technique.

Mai 2005, nous nous lançons dans notre premier voyage en tandem. On a attelé une remorque Bob Yak chargée de notre matériel de camping et on est parti sur les chemins ! Deuxième étape : on modifiant la position de la selle de la stockeuse, je foire le contre-écrou du chariot de selle… Un fermier nous dépannera d’un écrou, indispensable pour pouvoir fixer la selle… et rouler.

Septembre 2006, Ecosse. Lors d’une journée sans remorque, dans les alentours de Fort William, on abîme sérieusement le pneu arrière. On achetera un pneu dans une boutique vélo de Fort William

Septembre 2007, Forêt Noire. Dans la descente du Feldberg, on déchire le pneu qu’on avait acheté l’année précédente à Fort William. Heureusement, on avait prévu le coup : on avait emporté un pneu de rechange !

Septembre 2010, North England. Le Nord de l’Angleterre, c’est un relief assez prononcé. Des petites côtes nombreuses, assez courtes mais fort pentues. Impossible de grimper dans l’élan de la descente précédente ; on les passe sur le petit plateau et le troisième (ou quatrième) pignon. Après quelques jours de ce traitement, les pignons sont tellement usés que la chaîne saute. Or ce sont les pignons qu’on utilise aussi beaucoup avec le plateau du milieu. Il faut donc jongler entre les plateaux et les « bons » pignons.

A deux étapes du terme, en quittant Flamborough, le corps de roue libre décide de nous lâcher. On a de la chance dans notre malheur : en fait, notre moyeu se retrouve en position « fixe », c’est-à-dire qu’il ne nous est plus possible d’arrêter de pédaler. Par contre, et heureusement, on peut toujours rouler… On fera les deux dernières étapes en une seule. La descente de la rampe du ferry sera aussi un peu folklo. La gestion des vitesses prend une nouvelle dimension…

Septembre 2011, Wallonie. On est presque au terme de notre périple quand la chaîne décide de nous lâcher. Trois ou quatre fois au moins, on la réparera, avant de pouvoir la changer pour une neuve, achetée chez un vélociste. Rouler deux semaines sans mettre une goutte d’huile, alors qu’on s’est pris de la pluie, n’était pas une bonne idée…

Mai 2012, Jura. Descente du Grand Colombier : on casse trois rayons sur la roue avant ! On devra faire la descente à pied (soit la descente de col à la même vitesse que la montée « sur le vélo ») avant de trouver des rayons de rechange au magasin tondeuses/mobylette/vélo/outillage du village. Quelques jours plus tard, à une étape de la fin de notre parcours, on cassera à nouveau un des rayons remplacés. Heureusement, on est à l’étape ; le lendemain, on mettra le vélo dans le train pour terminer de façon inattendue…

Voilà pour le petit bilan réalisé de mémoire…

Deux réflexions s’imposent. D’abord qu’on a souvent toujours eu un petit imprévu mécanique. Ensuite qu’on a toujours eu énormément de chance de pouvoir se dépanner, ou continuer malgré tout. Ouf!

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