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72,82km * 4:44:58 * 15,33km/h * D+ 1090m

Réveil avant 8 heures sous un ciel radieux et un soleil déjà trèc chaud. Nous prenons notre petit déjeuner au resto « l’Ecureuil » à l’entrée du camping. Je passe une coup de fil au responsable remplaçant du camping pour lui régler la nuit.

Il fait hyper sec, la tente est repliée sans rien devoir essuyer! Chose très rare lors de nos périples! On part pour une étape qui devrait être facile par rapport à hier.
Pourtant les premiers kilomètres sont durs. Le profil est fait d’une multitude de petites côtés assez raides, entrecoupées de faux plat. Le tout sous un soleil de plomb. Résultat: on a l’impression de ne pas avancer et on a hyper chaud. Peut-être le résultat du vin (des vins) bu(s) hier soir? La route qui fait du zigzag dans la campagne renfonrce un peu l’effet… Maus avec les kilomètres, les choses s’améliorent.

Pour midi, on s’arrête au magasin Coop pour un bon casse-croûte qui nous fait du bien. Taboulé bien frais, boule de Bâle, Tilsiter et boissons fraîches au menu.
Au niveau dela route, la 7 passe par quelques chemins donnant une autre vue sur les campagnes et vallées. Puis nous arrivons à la corniche du Jura. On a une vue super larce sur la vallée. C’est très beau.

Par contre la route descend très fort et il faut gérer le frein avant qui siffle de façon insupportable dès qu’il est chaud et la route avant dont on redoute la casse d’un rayon. Les descentes se font donc freins serrés pour ne jamais prendre trop de vistesse.

Les très belles vues avant Saint-Ursanne

Nous traversons Sainte Ursanne, très chouette ville un peu moyen-ageuse avant d’entamer la dernière grosse côte de la journée. La pente est directement très raide et ca va monter pendant 4km avec quelques changements de rythme.

En cours de montée, le capitaine doit enlever sa lentille droite qu’il avait mis à l’envers le matin. Ce qui permet à la stockeuse de souffler un peu. La descente qui quit est vertigineuse. A un moment le capitaine ressent une vive piqûre au dessus de la cuisse et effectue un gros freinage pour pouvoir regarder ce qu’il a. Est-ce cela? Toujours est-il que quelques freinages plus loin, on entend un clac tant redouté depuis quelques jours… on a cassé un rayon!

Heureusement, on est quasiment arrivés à Courgenay. On file vers la gare se renseigner pour aller à Bâle direct, ou à Porrentruy pour trouver à réparer. Il est déjà 17h40 et finalement on préfère passer une nuit à l’hotel de la gare et se reposer pour décider de ce qu’on fera demain.

Souper typiquement suisse à l’hotel; fondue au gruyère/vacherin fribourgeois.

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