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94,43 km – 5:16:56 – 18,26 km/h

Nous déjeunons vers 9h15 au Kontiki (les baba-cool ne sont pas des gens du matin!). Le temps de replier la tente on quitte le camping vers 10h45 par un temps frais mais sous le soleil. Aujourd’hui parcours à priori facile, nous suivons le LF2 pendant un long moment et avons de plus déjà effectué ce même trajet dans l’autre sens il y a 4 ans. Nous en avions gardé un bon souvenir, on va voir si ça se confirme dans ce sens-là!

On se perd un peu autour de la gare d’Ekeren, endroit où on se souvient s’être perdu la fois passée! Une flèche peu claire et la confirmation dans l’erreur par une flèche du LF2 dans l’autre sens, on en deviendrait fou! De plus en Belgique le sens des LF n’est pas distingué par A ou B comme au Pays-Bas. On n’y comprenait plus rien…

On repasse avec plaisir à Kalmthout qu’on aurait placé beaucoup plus près d’Anvers… Comme quoi les souvenirs ne gardent que le meilleur! Nous repassons la frontière avec son petit abri pour douanier dans la forêt. Les passages sur les petites routes de campagnes néerlandaises sont tout à fait reconnaissable et le fait qu’on se fait frôler par les automobilistes me revient très clairement à l’esprit.

A plusieurs reprises, nous avons de très beaux passages en forêt et l’arrivée à Breda est vraiment très agréable. Par moment on se croirait en forte de soignes. Michel lira plus tard à l’hôtel qu’il y a quelques temps, les habitants de Breda rêvaient que leur ville ressemble à leur ville idéale… qui n’est autre que Bruxelles!

Nous traversons quasi toute la ville afin d’aller à notre hôtel qui se trouve au nord-est de la ville, sur le LF9 qui nous fera partir vers Utrecht! Les vieux quartiers sont sympas, avec tout plein de restos et café. Il fait beau et l’ambiance y est!

Notre hôtel, « Het Scheepshuis » est très beau et l’accueil chaleureux. Nous nous installons, nous douchons et partons à la recherche d’un resto. La dame de l’hôtel nous a conseillé quelques restaurants de l’autre côté de la ville et nous conseille de réserver. On ira à la cool et on ne pourra pas suivre ses conseils ces restos étant effectivement full.

On finit au resto grec « Sirtaki » avec un gros patron bourru qui n’engage que des serveuses canons… On reçoit un verre d’ouzo avant de recevoir nos plats de grillades, excellentes, mais des portions monstrueusement énormes!

On rentre sous un crachin à l’hôtel et allons nous coucher. Demain nous attends une de nos grosses étapes.

76,07 km – 4:51:03 – 16,28 km/h

Départ relax vers 10h30 après avoir ajusté les sacoches de Bri et un peu chipoté avec la sangle qui maintient le sac rouge au-dessus des sacoches. On devra d’ailleurs s’arrêter devant la Cathédrale Saint-Michel et Gudule pour refiler tout ça 😉 on dirait qu’on a plus trop l’habitude. D’ici quelques jours, on aura retrouvé la main!

Cette année nous nous sommes décidés pour une parcours un peu en dernière minute sur base de villes que nous souhaitions découvrir depuis quelques temps (Utrecht, Münster, Wuppertal,…). Quoi de mieux que de les relier à vélo afin d’en parcourir les alentours et peut-être en comprendre mieux l’histoire. Nous voici donc en route pour un millier de kilomètres au départ de chez nous et à travers trois pays, la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne.

Petite photo souvenir des vélos devant notre immeuble avant de partir sur mon chemin de tous les jours. La météo est un peu nordique; le soleil chauffe fort, mais le vent ONO est bien frais!

Au menu du jour: nous allons suivre le canal direction Vilvoorde, ensuite la Senne via Zemst puis le Rupel en passant par Boom (passage en petit bateau pour traverser le Rupel), puis Niel et enfin Anvers. Le parcours est plat (160m de D+) et les paysages sont très beaux. Bri qui avait peur que cette étape ne soit pas très bucolique est très agréablement surprise! Le soleil et le ciel nuageux subliment les paysages et intensifie les contrastes. Nous nous retrouvons parfois face au vent mais il n’est jamais handicapant.

Nous alternons en suivant les points noeuds en quittant Bruxelles et rejoignons les LF2 qui vient de Leuven et Mechelen. Le parcours cyclable entre Zemst et Boom est vraiment super, très beau et super agréable. On se promet de revenir, c’est tellement proche de nous, pourquoi s’en priver.

Lorsque nous arrivons aux alentours d’Anvers, il y a d’abord une approche un peu industrielle (traversée de zoning pas super sexy) et nous re-voila le long de l’Escaut (que nous avons déjà longé quelques kilomètres plus haut). On doit prendre un tunnel pour traverser une assez grosse route et je pense être maline en sautant dans un ascenseur qui en fait descend sous l’Escaut pour aller de l’autre côté 🙂 Demi-tour, on remonte et nous voici sur le quai Plantin que nous connaissons. La piste cyclable est en travaux, nous prenons la route et pas la déviation compliquée qui envoie surement sur les pavés. Hé bien ça ne plait pas à certains automobilistes qui nous klaxonnent!

Nous filons vers le Nordkasteel où se trouve notre camping; le Kontiki! Il s’agit d’un camping baba-cool éphémère un peu à l’écart de la ville. Nous arrivons en pleine séance de mariage! C’est une première ça 🙂 Quand on finit de monter la tente, la cérémonie se termine et les invités se repartissent un peu partout pour boire un verre et discuter.

Après une douche (dans une petite cabane peu improvisée), nous partons en ville manger. Nous choisirons le café Bacchus — beaucoup d’autres possibilités sont fermées. Bri prend le bolo (énorme) et moi les pâtes maison (un peu rikiki). C’est bon. Bri goûte la Bacchus et n’est pas séduite et moi je prends une gueuze.

Nous faisons un peu de shooting autour du MAS (le concours de saut à la perche sur l’Escaut est terminé). La lumière est top. Retour au camping, on se lave les dents et on se couche… et il se met à pleuvoir!

 

Friedrischafen (DE) – Aachen (DE) en train
Aachen – Eupen (BE) à vélo
Eupen – Bruxelles en train

Gare de Friedrischafen, huit heure du matin

Lever matinal aujourd’hui pour le retour à la maison qui se fera principalement en train. On est à la gare avant huit heure. Nous partageons le quai avec des gens qui participés à l’Eurobike. Je peux me tromper mais on dirait bien des commerciaux venus d’Asie…

Les vélos dans le train au départ de Friedrischafen

Le voyage impose quelques changements de train, et les conditions d’affluence et donc de confort sont variables…

Un arrêt en gare, quelque part en Allemagne

Une fois à Aachen (Aix-la-Chapelle), nous effectuons comme à l’aller la vingtaine de kilomètres qui nous séparent d’Eupen en vélo. Je pense qu’on n’emprunte pas exactement la même route. La route vélo n’est pas parfaitement fléchée…

Quelque part entre Aachen et Eupen

On se dépêche au maximum pour arriver à Eupen pour l’heure du train ; c’est un peu la course contre la montre. Quand on arrive à la gare, un peu juste, on ne voit même pas le train partir devant nous : en raison de travaux, les horaires sont momentanément modifiés !

Dernier train de la journée, avant le retour à la maison en remontant de la gare… à vélo !

27,80 km – 1:46:36 – 15,64 km/h

Petit-déjeuner à l’hôtel, puis préparation des bagages. On ne se presse pas trop, la météo n’étant pas très excitante et l’étape prévue étant courte. On finit par partir vers 10h. Heureusement la pluie semble diminuer un peu voir disparaître, ce qui est toujours plus encourageant pour prendre la route!

La pluie des dernier jours laisse des traces.

On pensait que le Bodensee Radweg nous offrirait une vue sur le lac, mais en fait non. En tout cas pas pour ce tronçon là. Il y a le plus souvent des constructions ou des bois entre la route et le lac. Le style de village, orienté vers le tourisme, change. Cela devient de moins en moins « bavarois ».

On voit beaucoup d’arbres fruitiers basses tiges (poires, pommes, prunes) ainsi que des vignes. Nous arrivons à destination vers 12h30. On va au parc au bord de l’eau pour diner avec ce qu’il nous reste ; les fromages de l’avant-veille et des BelVita ! Il se remet à pleuvoir et on se dirige directement vers l’hôtel qui heureusement nous permet de faire une early check-in !

L’hôtel est un peu spécial de l’extérieur, mais aussi à l’accueil et dans les couloirs. La chambre est petite, mais aménagée de façon moderne. Fort cher cependant pour ce que c’est (134 € la nuit) surtout vu l’emplacement décentré. Mais c’est à nouveau à cause du salon Eurobike.

Après une bonne douche, je me rends au salon (tant qu’à être là…). Bri se ballade en ville. Je mets quarante bonnes minutes à pieds pour y arriver depuis l’hôtel.

Sur la route de l’Eurobike (qui passe par des zones industrielles et commerciales).

Quatorze euros l’entrée, ce n’est pas donné ! Le salon est immense, malheureusement beaucoup de stands sont déjà en train de replier malgré l’heure (à peine 16h). La visite est intéressante malgré tout, même si j’ai l’impression de devoir passer très vite partout. Je quitte vers 17h45 pour rejoindre Bri à l’hôtel, puis nous sortons pour aller manger.

Notre premier choix de resto (tapas) étant fermé, on se retrouve sur le port et on prend une table (la seule disponible) près de la porte d’entrée. On mange très bien; Spätzle, Schinken, Käse pour moi, pâtes aux scampis pour Bri. Il fait frais quand on sort du resto et nous rentrons vite à l’hôtel. Préparation des bagages pour le lendemain et dodo. Nous prenons le train relativement tôt demain matin et refaisons le trajet entre Aachen et Eupen en vélo.

Journée off. Pas de vélo.

Aujourd’hui on est à pied, mais sur la route cyclable tout de même…

Réveillés un peu avant huit heures, on traine un peu au lit avant de descendre au petit-déjeuner. On sera seuls dans la salle du buffet. Ce dernier parait un peu petit au premier abord, mais s’avérera très bien au final. Bri range un peu la chambre avant de sortir, de mon côté je complète le récit de la veille dans notre carnet.

Petit exercice de mémoire au moment de compléter le carnet de voyage.

Au moment où nous mettons le nez dehors, il ne pleut plus ! On prend quand même les parapluies… Nous retournons dans la vieille ville et on profite (enfin) de la belle vue sur le Bodensee.

Derrière le mur, la mer (ou presque).

La ville est plutôt contrastée entre les vieux bâtiments assez beaux et charmants et des côtés un peu abandonnés. En particulier derrière la gare et la fin des voies où -si on comprend bien- il va y avoir du changement (affichage d’un projet architectural pour la ville).

A midi, on souhaite manger « léger » et on entre donc chez Café Vogler. Bri prend une soupe au potiron, moi un tramezzini avec Ruhrei (en fait une tartine à l’omelette). Je me laisse tenter ensuite par une gourmandise (Florentiner Apflekuchen) et un café. J’e, profite pour terminer d’écrire le récit du voyage jusque là et nous payons l’addition. Il ne pleut pas!

L’entrée du port de Lindau, avec son phare et son lion.

On retourne sur le pont et on monte au phare (2,10 € pp). Le gardien est très sympathique et volubile et cherche le contact avec les touristes ! La vue depuis le haut du phare est très belle ; un beau panorama sur la ville et l’immense lac qu’est le Bodensee.

Lindau, depuis le sommet du phare.

Il pleut sur Bregenz de l’autre côté du lac.

Pluie sur la Suisse. Nous sommes momentanément au sec.

On continue notre découverte du centre ville et allons voir l’ancienne Rathaus, qui est malheureusement fermée. Le bâtiment est magnifiquement peint — dans les tons rouges principalement. On se dirige ensuite vers le Stadtmuseum qui, comme on l’avait vu sur le site, est lui aussi fermé. L’expo consacrée à Paul Klee se terminait le 28 août… dommage!

On flâne encore, avant de retourner devant la Rathaus où du carillon devrait être joué « tous les jours à 17h45 ». On attendra en vain, rien ne se passe, à part la visite des moineaux ! La pluie par contre est à nouveau là….

On se dirige sans attendre vers le resto Wissingen qui nous a attiré pendant notre balade avec sa mousse au chocolat blanc ! Hugo en apéro, tartare de poisson fumé en entrée (délicieux) puis du matje pour Bri et du porc à la bière avec Knödel pour Mi. Tout est très bon mais trop copieux ! On prend malgré tout la mousse au chocolat blanc et fraises marinées qui s’avèrera être une grosse déception. Ce n’est pas mauvais, mais plutôt une sorte de glace vanille parfumée au chocolat blanc accompagnée de fraises froides. Tout comme il ne faut jamais rencontrer ses idoles, peut-être ne faut-il pas goûter ses fantasmes culinaires ?

Retour à l’hôtel sous la pluie. On se félicite d’avoir porté les parapluies toute la journée!

73,59 km – 4:28:25 – 16,45 km/h

Ce matin, Bri est sortie de la tente pour aller nager dans le lac ! Je passe mon tour cette fois-ci et commence à plier le camp. On mange un porridge fort sucré (tout le sucre est resté dans le fond du sac dirait-on) et un thé. On est prêts assez tôt vu qu’on fait notre « check-out » à 8h55. Ce camping est plus cher que les autres, mais les sanitaires valent bien la différence.

Le ciel est couvert et notre prévision météo annonce de la pluie… Néanmoins, le soleil — vaillant — cherche à percer pendant les premiers kilomètres et les paysages sont très beaux également avec cette lumière différente.

La route longe la voie ferrée, le long du lac

Sur notre gauche, face nord, on voit les installations de sports d’hiver; remontées mécaniques et pistes de ski mais aussi de luge d’été. De l’autre côté, sur notre droite, c’est plutôt l’exploitation agricole qui prime. Tout parait un peu plus roots qu’en début de voyage, mais nous apprécions ce côté vrai et authentique.

Le ciel est bas ce matin !

La pluie se met à tomber. On continue dans un premier temps en maillots manches courtes vu qu’il ne s’agit que de quelques gouttes. On passe devant une fromagerie où l’on s’arrête pour acheter deux morceaux de fromages : un aux fleurs absolument délicieux et l’autre plus type raclette dont la croûte à un gout très prononcé. A la sortie du magasin, nous enfilons nos gilets sans manches car la pluie s’est intensifiée.

Nous enchainons ensuite avec une grosse descente. Une fois arrivés en bas, ça y est on est trempés! Entre la pluie et l’eau qui remonte par les roues ; on s’est fait avoir 😉 On s’abrite à un arrêt de bus, on met les vestes et on mange du fromage pour se remonter le moral.

Là, c’était encore avant la pluie, la petit grimpette qui nous mène vers la fromagerie.

Rencontre avec des vététistes électriques avec qui j’échange quelques mots. On prend ensuite un peu moins le temps de regarder le paysage. Difficile vu les conditions de pouvoir prendre des photos. Et c’est vraiment dommage parce que l’eau qui s’évapore au-dessous des arbres et la luminosité qui perce au loin sous la couche de nuages gris donnent du caractère au paysage.

Notre pause midi se fera dans un (autre) abris-bus sur une route malheureusement fort passante. Pendant qu’on mange la pluie s’arrête presque mais au moment de se remettre en route elle reprend de plus belle! On a chacun mit un maillot ou un pull en plus et on les gardera jusqu’à Lindau sans avoir trop chaud. La température a dégringolé!

Cela dit, la pluie n’altère pas la beauté des paysages…

A Lindau, ce sera à l’hôtel. Camper sous cette météo ne serait pas vraiment une partie de plaisir. Malheureusement il n’y a pas grand chose de libre, car l’EuroBike à lieu ce week-end là à Friedrichshaven…. Pas de chance. On renonce sagement à l’hôtel de luxe à 515 € les deux nuits et on se décide pour le Freihof nettement moins cher, mais hors de l’île et surtout, nettement moins glamour!

On y arrive à 15h30, la réception n’ouvre qu’à 16h… voila ce qui arrive quand on roule trop vite ? On se met à l’abri en face devant la vitrine d’un magasin. A 16h on reçoit les clés. Les vélos iront dans une chaufferie assez sale et pas très excitante. La chambre est grande avec beaucoup de place pour faire sécher nos affaires! C’est une bonne chose.

Après la douche, on se remet en route vers la vieille ville sur l’île (Insell). Il pleut toujours à verse, on peut heureusement emprunter des parapluies à l’hôtel car nos vestes de vélos n’ont pas de capuches (note pour les années prochaines). On ne cherche pas trop longtemps après un resto et on va chez l’italien « Da Capo » sur la Maximilianstraße.

Je prends une pizza quatre saisons pas exceptionnelle, Bri les pâtes fraîches du chef qui s’avèrent être un meilleur choix même si un peu trop copieux. L’antipasti partagé en entrée était bon.

Retour à l’hôtel sous la pluie qui ne faiblit toujours pas. Et qui continuera toute la nuit! Bri file au lit avant 22h. Je surfe un peu (beaucoup?) avant de la rejoindre. J’ai très chaud (et soif) dans cette chambre malgré les fenêtres ouvertes (et les radiateurs éteints — oui, on a vérifié).

Peut-être est-ce à cause du café italien que j’ai bu, mais j’ai l’impression de ne pas bien dormir…

68,32 km – 4:06:35 – 16,62 km/h

Réveil et lever assez tôt. Petit déjeuner avec des Bel Vita et du thé et on est en route à 9h22 ! A nouveau, la météo est avec nous et il fait super beau ; pas un seul nuage dans le ciel ! Du coup ça tape et il fait déjà très chaud. De plus, contrairement aux autres jours, nous n’aurons pas de passages forestiers pour nous rafraichir…

Le paysage change, on s’éloigne des montagnes. La plaine est large mais relativement vallonnée. A quelques kilomètres du camping, nous voyons le château de Neuschwanstein. Vu depuis notre piste cyclable il ne nous parait pas si impressionnant ; il ne se présente pas sous son célèbre profil de carte postale. Malgré l’heure relativement matinale, les touristes arrivent déjà.

Le château de Neuschwanstein, encore à l’ombre…

Un peu plus loin, nous croisons la Via Claudia Augusta que nous avons parcourue en 2014.

Partout, les fermiers fauchent les prairies pour soit faire du foin, soit récolter l’herbe fraîche qu’ils mettent dans des silos.

Partout, cela fauche… en dessinant des formes géométriques sur le paysage

A Nesselwang, un sympathique bourg un peu plus important, Bri ne parvient pas à décrocher la pédale, elle se tape le tibia sur cette dernière… Juste à ce carrefour, il y a une fontaine avec de l’eau fraîche. Elle en profite donc pour mettre sa jambe dans le petit bassin. Un beau bleu s’annonce! On remplit les gourdes, mangeons un léger encas et reprenons la route.

Notre stop du midi se fera au sommet d’une côte. Une table de pic-nic légèrement en hauteur par rapport à la route offre un beau point de vue panoramique (avec un impressionnant pont d’autoroute). Nous nous partageons un paquet de nouilles. Seule désavantage de ce spot, on est en plein soleil !

La vue surplombante sur la vallée, depuis notre pic-nic spot

On arrive assez tôt au Großer Alpsee et son camping plutôt design. Nous prenons place dans la plaine pour tentes et on sera entouré de nombreux cyclistes, dont un couple en Specialized Sequoia qui voyage avec un petit chien.

Nous allons à la « plage » vers 17h. Elle est à cette heure encore bien remplie avec des familles et des jeunes enfants. Nous allons nous baigner à tour de rôle. L’eau est bonne, avec des courants chauds et d’autres froids. Dommage pour la légère odeur de vase et l’eau qui du coup n’est pas vraiment transparente.

Retour au camping pour la douche (super top). Nous ressortons ensuite par la plage pour aller manger un peu plus loin (Goulasch pour Bri, et omelette à l’Emmental avec salade pour moi). Très bon !

Petite promenade sur les pontons au soleil couchant avant le dodo. Gros orage pendant la nuit.
Le soleil disparaît, il fait calme dans les dernières lueurs du jour…

66,61 km – 4:05:21 – 16,29 km/h

Après un petit-déjeuner à l’hôtel et avoir fait nos sacs avec notre linge tout propre, nous quittons Garmisch-Partenkirchen par le même chemin enchanteur qu’avant-hier.

Le long du chemin de ferLe long du chemin de fer

Le début longe le chemin de fer et quelques bâtiment industriel, mais très vite on se retrouve à nouveau en pleine nature. En jetant un coup d’oeil par-dessus l’épaule, on peut voir Garmisch disparaître doucement.

Au-revoir GarmischAu-revoir Garmisch

Il n’y a pas un nuage, et il va faire encore une fois très chaud aujourd’hui. Pour le moment, on profite de la rivière.

En chemin, on fil un coup de main à un cycliste local qui a un soucis avec son pédalier. Le pas de vis de sa pédale est malheureusement fort abîmé, mais avec l’aide de mon multi-outils, on parvient à la coincer tant bien que mal sur la manivelle. De quoi atteindre Garmisch et de trouver une meilleure solution…

Le balisage du Bo-Ko laisse à désirer par endroits, mais pas de quoi se perdre vraiment.

Pour midi, nous nous arrêtons en bordure de forêt, juste à côté d’une prairie avec des vaches.

Vache

On mange des ramen « goût canard » achetés ce matin au magasin proche de l’hôtel. Ca peut paraître étrange de manger des pâtes chaudes alors qu’on est en voyage, mais c’est une formule qui nous convient bien. Ca permet d’éviter la monotonie du pain/saucisson, c’est assez digeste (ce qui est important quand on doit encore pédaler une belle partie de l’après-midi) et pas trop copieux.

Après un long passage en forêt, on retrouve des paysages plus ouvert qui nous offrent de très belles vues.

A beaucoup d’endroits, on voit des tracteurs qui coupent l’herbe, retournent le foin, le mettent en ballots, ou même qui ramassent l’herbe tout fraîche pour la mettre en silo. Le tout nous gratifie d’un agréable parfum d’herbe fraîchement coupée.

Grosse chaleur, ou contre-coup de la journée de repos, Brig se sent fatiguée.

Vers seize heures, on arrive au camping du Bannwaldsee. Le camping est immense, et on est conduit à notre emplacement en suivant un quad. On est placé tout près de l’eau. Brig en profite pour se baigner ; je n’y mettrai que les pieds. Je trouve l’eau bien fraîche tout de même.

On soupe au restaurant du camping. Les portions sont à nouveau énorme et, si nos plats sont bons, c’est tout de même du lourd !

Avant de dormir, on profite des dernières lueurs du jour qui se reflètent encore dans l’eau du lac.

Fin du jour en bord du lacDernière lueurs du jour sur le lac

Journée OFF, sans vélo.

Après le petit-déjeuner à l’hôtel, nous partons vers les gorges de Partnachklamm qui seront notre attraction du jour. Un endroit à voir absolument si on vient à Partenkirchen.

Le centre de GarmischLe centre de Garmisch

Mais avant d’arriver jusque là, nous repassons dans la rue commerçante de Garmisch. Les magasins sont désormais ouverts et nous faisons un peu de shopping. Brig achète une belle paire de chaussures qu’on envoie chez mes parents pas la poste (on n’a pas de place pour les emmener avec nous !), et je trouve chez Odlo un beau maillot de vélo, bien aéré et en promotion.

La ville est entourée de montagnesLa ville est traversée par l’eau, et entourée de montagnes

On continue notre promenade et on rejoint Partenkirchen, la partie la plus ancienne de Garmisch-Partenkirchen. Le village a beaucoup de charme, avec ses bâtiments anciens bien conservés (ou restaurés) et une ambiance paisible. A refaire, c’est de ce côté-ci qu’il faut chercher un hôtel !

On s’installe en terrasse pour un repas qu’on souhaite léger. La nourriture en Allemagne est bonne, mais les portions sont partout énormes et parfois un peu lourdes à digérer. Brig prend une lebersoup (un bouillon avec du boudin blanc), et moi je me décide pour un Kaiserschmarrn qui se trouve parmi les plats et pas au milieu des desserts où je l’aurait cherché spontanément. Le Kaiserschmarrn, ce sont des morceaux de crêpes caramélisés, servis avec de la compote de pomme. Je garde un souvenir ému du soir où nous avons découvert ce plat, en Autriche, sur la Via Claudia.

KaiserschmarrnKaiserschmarrn

Il est juste parfait, c’est un véritable régal. Si l’assiette ne paraît pas si grande au premier abord, elle est pourtant fort copieuse. Je suis content que Brig se propose de m’aider…

Après ce festin, on passe devant le tremplin de saut à ski datant des JO de 1936, avant d’entamer la route qui amène au pied des gorges.
Dès la caisse franchie, on est directement envelopper dans ces gorges profondément creusées dans la roche.

PartnachklammPartnachklamm

Les gorges sont naturelles, et le torrent était utilisé naguère pour faire descendre vers le village le bois qui était coupé au dessus des gorges. Il arrivait bien sûr que les troncs se coince dans le passage, et de courageux ouvriers devaient descendre tant bien que mal pour les libérer. Autant dire que c’était dangereux.

Fin du 19e siècle, on a perçu le potentiel touristique de ces gorges, et elles ont été progressivement aménagées pour que l’ont puisse venir les admirer sans (trop) de risque.

Le cheminement est désormais sécuriséLe cheminement est désormais sécurisé

Le passage y est sécurisé. On reste par contre soumis aux éclaboussures et surtout à l’eau qui ruisselle le long des parois.
Une fois parvenu au bout des gorges, on peut choisir de faire demi-tour, ou bien grimper un peu et redescendre par un sentier qui domine les gorges et offre une vue un peu différente.
C’est l’option qu’on choisit. Puis, arrivé en bas, on refait un passage dans les gorges !

Abords champêtre de PartenkirchenAbords champêtre de Partenkirchen

Les abords de Partenkirchen sont champêtres. On s’y promène au cours des pâturage parsemés de petites granges.
On se dirige vers la piscine, où nous entrerons gratuitement grâce à la « carte de séjour » offerte aux résidents de l’hôtel…

A l'arrière-plan, le tremplin de saut à skiA l’arrière-plan, le tremplin de saut à ski

On mange dans un resto typiquement bavarois, avec serveurs en lederhosen (culotte de cuir) et serveuses en dirndl (robe traditionnelle bavaroise).
Puis c’est le retour à l’hôtel. On est tous les deux fatigués !

103,83 km – 6:28:11 – 16,05 km/h

Bonne nuit au camping, malgré les passages de trains qui klaxonnent bruyamment. Notre emplacement est à l’extrémité du camping, qui lui-même jouxte la voie de chemin de fer et son passage à niveau…

On se lèvre assez tôt et on déjeune avec des Bel-vita et du thé. Démarrage vers 9h20.

Le début du parcours, qui aurait pu être notre fin de parcours hier soir, se révèle vite très pentu. On roule sur des chemins en gravier, en forêt, à l’abri du soleil qui donne déjà beaucoup.

Une ferme croisée sur le cheminUne ferme croisée sur le chemin

Les chemins sont déserts, on a le paysage pour nous tout seuls !
Enfin, on croise tout de même pas mal de voyageurs à vélo. Beaucoup de personnes plus âgées, mais quelques couples de notre âge aussi.

Quel calmeQuel calme… »

Avant d’arriver au Tegersee, on traverse une forêt qui présente un joli dénivelé.

Joli passage en forêtJoli passage en forêt

Le Tegernsee est joli. Mais quel circulation !
Brig va acheter des pâtisseries pour compléter notre déjeuner, avec en prime une petite douceur qu’on gardera pour le quatre heures.

Le Bo-Ko longe un moment le lac, avec de le quitter sur la droite. Un embranchement qu’on a manqué, occupés qu’on était à contourner le gros camion qui était garé sur la piste cyclable précisément à la bifurcation. Heureusement que Brig a le sens de l’orientation et qu’elle avait la carte en tête.

Le Bo-Ko monte donc, vraiment fort même, à travers un parcours de golf. La vue, une fois arrivé au sommet est magnifique.

Les chemins s'enchaînent et offrent de très beaux paysagesLes chemins s’enchaînent et offrent de très beaux paysages

Les passages de « gravel » s’enchaînent, parfois assez techniques, voir même piégeux. A un moment, je suis à deux doigts de me mettre au tas dans une descente où le gravier devient soudain profond et mou.

Une grange dans les pâturesUne grange dans les pâtures

Dans un villageDans un village

Au moment de manger le quatre heures, il se met à pleuvoir. Une famille de cyclistes s’arrête en catastrophe à hauteur du banc sur lequel nous sommes installés pour enfiler leurs K-way. Il n’en est pas question pour nous : il fait tellement chaud !

Avec la pluie, la température chute d’environ dix degrés. Il fait maintenant vingt-deux degrés, ce qui devient plus supportable.

La pluie est légèreLa pluie est légère

On quitte le Bo-Ko à Eschenlohe pour rejoindre Garmish-Partenkirchen où nous passeront les deux prochaines nuits. Le chemin monte légèrement dans la vallée. On doit passer des « cattle-grid » et passer des barrières à bétail… Un beau petit goût d’aventure et une bien belle façon d’arriver « en ville ».

La remontée de la vallée vers Garmish-PartenkirchenLa remontée de la vallée vers Garmish-Partenkirchen

L’hôtel est à Garmisch, mais un peu à l’écart du centre ville, sur la grand’route. Il est un peu daté et vaguement kitsch, mais ça fait précisément partie du charme de ces petits hôtel familiaux. Et puis il y a une foule de petites attentions qui ne me laissent pas insensible : le petit canard qui garni le tapis de douche, le nécessaire à couture accroché au mur, etc.

On s’installe, et on profite de la possibilité de faire laver notre linge pour rafraichir notre garde-robe.

Ensuite on sort manger en ville au Mukkefuck, un restaurant de cuisine locale. Un régal. On fait un petit tout dans Garmisch, très calme, avant de rentrer nous coucher.

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