91,50km * 6:11:31 * 14,77km/h * D+ 1640m
Sur papier notre étape la plus longue et la plus difficile physiquement: plus de 1600m de D+ annoncés! Nous quittons donc Vallorbe de bonne heure (8h40) sous un soleil de plomb. On commence directement par une belle côté qui nous offre une belle vue sur Vallorbe.
Au km 15 nous entamons la montée au col de l’Aiguillon. Elle est raide mais régulière. Ce qui nous permet d’arriver en haut sans encombre. 7km de montée à 9/10%. En haut, les paysages sont magnifiques. Nous ne voyons pas vraiment où se situe exactement le col et nous retrouvons dans la descente. Au bout d’une bonne partie de cette dernière, nous mangeons à l’ombre car le soleil s’est caché dès que nous nous sommes installés! Et il fait froid! Nous repartons sur un terrain plus ou moins plat.
Petite pause à Fleurier qui me fait penser à une ville américaine où on voit (enfin) beaucoup de vélo. J’achète au migros des Biberlis (petits biscuits typiquement suisse, moelleux et fourrés à la pâte d’amande – un régal).
En arrivant à Fleurier
Au km 60, nous entamons une belle montée un peu du même genre que la première, mais deux fois plus courte. Après celle-ci, de chouettes passages sur des routes peu fréquentées, dont un très beau dans la vallée où nous roulons vite malgré le vent de face, au milieu de champs aux couleurs printanières. Celui-ci nous amène au pied de notre dernière grosse côté de la journée, à nouveau plus courte que les précédentes. On sent qu’on commence à fatiguer et la véritable dernière montée qui n’était pas prévue au programme est celle qui mène au camping de La Chaux-de-fonds! Et pas des moindres. Très courte mais intense. On s’installe au camping qui n’est pas hyper sexy; la pelouse est quasi inexistante et les épineux perdent des aiguilles collantes qu’on retrouve bientôt partout dans nos affaires!
On hésite à manger au resto du camping qui proposait une belle carte de röstis en tout genre. On aurait peut-être mieux fait…
La Chaux-de-Fonds est une étonnante ville en damier, qui a un véritable air New-Yorkais. On entame une ballade touristique afin de voir des réalisations de Le Corbusier (La Chaux-de-Fonds étant sa ville natale). Vu la taille de la ville on pensait trouver un resto facilement, on flâne, on prend des photos… Cette ville est très inspirante!
La Chaux-de-fonds
Mais voila que nos estomacs se mettent à grincer et pas l’ombre d’un resto autre que du kebab à l’horizon! Nous nous faisons racoller par Gilles du resto du même nom et nous laissons entrainer à l’intérieur de son resto. On a pas mal mangé et surtout bien bu, gouté à l’absinthe et rentrons completement pompette jusqu’au camping!
La Chaux-de-Fonds reste un vrai mystère pour moi qui ai vécu longtemps dans les parages (côté français de la frontière). Qu’est-ce qui explique la présence d’une ville de 40 000 habitants, à presque 1000m d’altitude au milieu des pâturages ? Avec ce plan « à l’américaine » en plus.
Joli périple en tout cas. C’est superbe le massif du Jura. C’est maintenant que je n’y vis plus que je réalise la chance que j’ai eu d’y avoir grandi.
Bonjour Sylvain et merci pour ton commentaire!
Effectivement cette ville nous a également fortement étonné, on roulait dans la campagne et hop nous voila quasi à NYC 😉
J’ai vu sur ton blog que tu fais également de beaux périples cyclistes que je vais lire plus en détail.