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41,68km * 4:57:40 (dont 2:43:00 de montée) * 8,39km/h (ralenti par la descente, lisez vite le contenu de ce post pour savoir pourquoi….) * D+ 1299m

Aujourd’hui, après un petit déjeuner croissants, on part à 9h45 à la conquête du col du Grand Colombier.
La montée, au départ de Culoz, fait 18 km, avec une pente moyenne de 8%.

On n’aurait pas craché sur quelques kilomètres de plat pour s’échauffer, mais le camping est tout proche du pied de l’ascension et on ne va pas faire de détour, non plus…

Fatalement, la montée est longue. Et surtout certains passages sont pentus ; 14% par endroits… Pourtant, ça nous semble moins dur que le Mont d’Or que nous avons escaladé il y a quelques jours.

Tous les kilomètres, une plaque indique les kilomètres restants, l’altitude et la pente moyenne sur le tronçon à venir. Voilà qui est bien pour savoir où on est et se motiver. Même si avouons le, à la vitesse où on avance, on attend parfois longtemps avant de voir la plaque suivante.

A quatre kilomètres du sommet, après une petite pause pipi, nous nous faisons rattraper par un cyclo du coin. On discute un peu et il nous emmène à un joli point de vue, à 500 mètres de la route du col. Quand nous reprenons l’ascension, on passe un long replat avant, dans les alpages, d’apercevoir l’Auberge du Grand Colombier nichée à mi-chemin de ce qu’il reste de montée.

Nous nous arrêtons pour manger et boire, en terrasse. Face à nous, une vue vers les Alpes, qui ne se dévoilerons que furtivement à travers les nuages. Le Mont Blanc restera bien caché. Pourtant, il est là ! Les salades avalées et le vin bu, on reprend la montée pour les dernières centaines de mètre. Le sommet est grandiose, même si la nébulosité ne permet pas de voir très loin.

Finalement, nous ne sommes jamais qu’à 550 km de Bruxelles !

On entame la descente par le même versant, l’autre étant barré. Dans le doute, on préfère s’abstenir de s’engager dans la descente et de devoir faire demi-tour…
Après quelques virages à peine, le frein à disque avant hurle terriblement. Puis un bruit suspect se fait entendre ; je le met sur le compte de la température des freins. Puis un clac! très net et une grosse sensation dans le guidon : cette fois, on s’arrête. Et là, surprise : trois rayons sont cassés sur la roue avant.

Il nous reste 10 km pour rejoindre Culoz ; on va devoir les faire à pied.

A pied, on a encore plus de temps pour admirer le lac du Bourget…

Par bonheur, nous trouvons au magasin de vélos/motos/tondeuses/outillages du village des rayons qui conviennent. Le vendeur est complètement débordé, mais nous file rapidement les fameux rayons. Et j’entreprend donc de les placer moi-même sur la roue, pendant que d’autres clients se font servir. En vingt minutes, nous voilà dépannés !

Ce soir, on passe au grand magasin pour acheter à souper. Au menu : ravioli !

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