34,99 km * 1:54:30 * 18,81 km/h

Temps pluvieux et frais

Au réveil le temps est très gris et il pleut. Et ca le restera tout le temps comme ca! Heureusement la route est courte aujourd’hui. Vu qu’on a pas trouvé de carte au 50.000 de la région, on se fie à notre carte à 250 000, càd des routes relativement grosses mais directe. Résultat, on roule depuis 1/2 heure environ et on nous annonce Seneffe à 15 kilomètres!

On pense s’y retrouver avec la carte mais on aboutit sur une route 2×2 bandes, la limite autorisée augmente jusqu’à 90km/h, heu on fait du 35 nous, on ne se sent pas trop à notre place. Dès qu’on peut on quitte cette route et nous retrouvons à Piéton. La on ira un peu à tatons et puis avec les renseignements de plusieurs personnes, on s’y retrouve! Enfin on est pas pressé, au contraire! Il pleut de plus en plus fort, j’ai un pied trempé et il fait froid… Vivement qu’on soit au chaud!

Seneffe

77,42 km * 4:37:16 * 17,42 km/h

LONG LONG LONG!

Après la journée la plus chaude, voila que s’annoncait la journée la plus longue. C’était en effet notre plus longue distance qui s’annoncait.

Réveil sous la pluie et ciel bien bouché! On déjeune copieusement vers 7h15 puis rassemblons nos affaires. On discute un peu avec nos charmant hotes et puis on s’élance! Une belle descente pour commencer la journée. On rejoint assez vite le RAVeL qui suit la Sambre. Paysages sympas et variés. Les nuages ont laissés la place à un soleil timide mais agréable. On est loin des températures de la veille.

Le RAVeL le long de la Sambre

En arrivant dans les alentours de Chatelet, le RAVeL est dévié. Vers où? On n’est saura jamais rien. Un panneau de déviation à la sortie un autre plusieurs kilomètres plus loin et ensuite plus rien. Ce qui nous vaudra un bon détour dans Charleroi. Heureusement, devant la gare, on nous remet sur le bon chemin. Merci monsieur! Paysage assez industriel avant de rejoindre la seconde partie du RAVeL. Quelques gouttes de pluie mais rien de très dérangeant.

Depuis le RAVeL

Quelques kilomètres plus loin, le paysage devient splendide. le soleil est à nouveau de la partie et c’est absolument magnifique. Tout comme l’écluse de Landelies un peu plus loin!

On arrive près de Thuin et la, à nouveau, une déviation pour cause de déminage ce coup-ci. « Déviation par Thuin » Hmmm d’accord mais c’est par où? On choisit le côté logique pour retomber un peu plus loin sur un nouvel avis de déminage… Demi-tour donc. Et la un croisement. Droite ou gauche? Gauche… devant nous une côte incroyable. On l’attaque plein de bonne volonté mais au milieu et après avoir fait le plus dur, notre vitesse devient de plus en plus lente et on s’arrête. pffff! Après cette côte une belle descente avec une très jolie vue plongeante sur thuin, et ensuite évidemment on remonte! Mais la montée de Thuin est plus facile que la précédente. Heureusement! Et demain, congé 😉

57,46 km * 3:17:17 * 17,97 km/h

Chaud chaud chaud!!

Bon on s’y attendait tout le monde l’avait dit: dimanche jusqu’à 28°. Dès notre réveil à 6h30 :-S on avait la confirmation que la journée s’annoncait belle et chaude! On part en quête d’une boulangerie pour un bon petit déjeuner avant l’effort… en vain. On ira jusqu’à Jodoigne pour trouver notre bonheur. Jusque la on roule avec des cyclos sympas qui nous encouragent.

A la sortie de Jodoigne, nous trouvons le RAVeL 2 qui nous mènera à Namur. Une énorme ligne droite en légère côte…

Après quelques centaines de mètres je demande pour une pause photos… et puis je me plains de la position de ma selle. Pas grave, mike va arranger ca! On repositionne la selle, puis il revisse l’ensemble. Attention de ne pas trop serrer dit-il. Bam et la voila que ca tourne tout seul tout d’un coup! Le boulon est cassé, ma selle ne tient plus du tout!!! Aie aie aie. Car même si on a déjà eu des problèmes avec la selle on a rien pris comme pièce de remplacement. On cherche un boulon de la même taille qui tiendrait un des gardes-boue, mais bon faut pas rêver! Je vois des maisons pas trop loin, je tente ma chance! Et je fais bien, un charmant monsieur à un boulon de la bonne taille! Génial! On revisse tout ca et on repart!

Il est bientot midi, il fait super chaud, le soleil tape et est juste en face de nous. On se demande un peu se qu’on va manger, car la vue depuis le RAVeL est sympa, mais on ne voit pas beaucoup de magasins! Par bonheur, en arrivant à Eghezée, un marché se tient juste à la sortie du RAVeL! Bon on n’y trouvera qu’un pain-saucisse de piètre qualité, mais c’est toujours ca. Et quelques fruits aussi, bons ceux-là 😉

Et on repart, il faut toujours aussi chaud, je sens que mes bras sont en train de cuire! On se couvre d’huile solaire. Ca monte toujours et c’est toujours tout droit! Heureusement que les usines égaient un peu le paysage…

Un peu de graphisme!

Nous ne devrions plus être trop loin de Namur… Ho et voila que ca descend maintenant! La paysage est très chouette. On se laisse glisser vers Namur via Saint-Servais. Et il serait temps d’arriver: on est à court d’eau! Malheur…

Depuis le RAVeL

On pense donc trouver notre B&B à Bouge, comme indiqué sur le site internet, mais après un coup de fil à notre hotesse mais surtout une belle côte à 10%, on apprend que notre chambre d’hôte se trouve en réalité à Erpent, soit en hauteur mais de l’autre côté! On redescend vers Namur et remontons de l’autre côté. Une bouteille d’eau fraiche nous attend dans le frigo et ne fera pas long feu! Content d’être arrivés.

30,61 km * 1:41:50 * 18,26 km/h

Temps couvert de bout en bout, avec juste quelques rayons de soleil.

Rando à Biesme sur les conseils de Karl cette fois. On arrive sur place avec quasi une heure de retard sur l’horaire prévu. D’abord parce qu’on ne met pas le réveil un dimanche matin, et puis parce que les plaques indicatrices « Biesme » ne courent pas la campagne…

Dommage, on ne verra pas Karl et son moteur, même à la buvette après notre tour…

Le circuit est roulant, pas difficile pour un sou. Les paysages sont sympas. Ils nous font penser à Wissant ! Les chemins aussi, par endroit : larges, rapides et pleins de pierres qui secouent les bras dans les descentes.

Le temps couvert nous prive de panorama encore plus beaux et surtout de photos dignes de ce nom. Heureusement, les chemins ne sont pas boueux et on n’est ni trop sale, ni scotchés dans les champs.

Le tout se termine en beauté par un pain-saucisse. Que demander de plus ? Une photo ?

Quelque part près de Biesme…